In Solidum Fatali – Destins Solidaires 
Chorégraphie pour Orchestre 
75 minutes de spectacle 
sur la scène de l'Espace Ligéria 
seront le terrain d'un combat collectif où la fatalité révèle nos « destins solidaires ». 

Chorégraphe : Elsa PERNOT
Chef d'Orchestre : Christophe GUILLARD

In Solidum Fatali est un spectacle unique qui rassemble plus d'une soixantaine d'amateurs 
encadrés et dirigés par des professionnels
L'univers Héroïc Fantasy comme source d'inspiration, 
rassemble l'Orchestre d'harmonie de l'AOC Musical'Est de Montlouis et 15 jeunes danseurs dans des styles si divers que : contemporain, hip hop, jazz, Pole Dance, dirigés par la Cie In-Out-Back.

"De jeunes êtres héritent d'un monde fragile et brûlé où seule l'entraide 
allume la lueur qui les guide, du crépuscule vers l'aube. 

Elle se lève par la magie du rythme commun et l'émotion grandit dans la douceur... 
Le thème éternel des puissances destructrices contre forces de vie est un défi lancé à de jeunes 
danseurs, de la terre au ciel, hissant leur élan d'espoir sur la barre de Pôle Dance... tout sauver est encore possible, mais il faudra accepter que l'urgence désorganise temporairement les troupes ! 
C'est la danse qui incarne un propos tourné vers l'avenir : pour le pire, puis, pour le meilleur... "



CONCEPTION D'UN SPECTACLE vue par Elsa Pernot 
Avant même toute idée chorégraphique, Christophe Guillard avait composé un programme musical
qui est le conducteur de tout le spectacle. L'ordre et choix des morceaux est le challenge. C'est la
danse qui « interprète » une certaine sensation musicale. Les questions de composition,
d'intensité, c'est à l'orchestration que je pose la question !
Je fais évoluer mon groupe de danse d'un côté, l'orchestre du sien, et le challenge est notre
rencontre !

IN SOLIDUM FATALI 
In Solidum Fatali est « librement inspiré » de l'Héroïc Fantasy : il y a autant de lectures d'un thème
que d'individus sur terre...Je suis donc partie de ce que je voyais, pour cibler vers des
préoccupations actuelles qui m'importent. Former un groupe de 16 danseurs n'appartenant pas à
la même école c'est parier que tous sauront s'adapter à un projet collectif et en accepter les
règles...
Au-delà des histoires, l'Héroïc Fantasy appelle visuellement le rêve, ce qui donne de la liberté. Puis
finalement à des grands thèmes m'ont interpelée, plus que des épisodes en particulier, pour
rendre ce spectacle accessible à tous (connaisseurs comme novices). Ma propre émotion s'est
éveillée au regard d'images d'un monde « brûlé » ayant subi des destructions risquant de tomber
aux mains des forces du mal, plutôt rouge, pourpre, comme du souffre... L'autre versant est la
présence récurrente des « forces vitales », dégageant une lumière irradiante bleutée, capable de
s'infiltrer partout. Mais on aura tendance à basculer de l'un à l'autre...c'est notre Yin et Yang...
Il y a beaucoup de combats, mais je ne souhaitais pas représenter les « bons » d'une part et les
« mauvais » d'autre part. En réalité on est toujours le bon ou le mauvais de quelqu'un, chacun
étant le centre du monde... On peut toujours faire un peu plus attention à ne pas classer les gens.
D'où le titre du spectacle : « In solidum » c'est d'une part « solidaires », mais aussi
« indissociables ». Si l'un tombe, l'autre aussi... et inversement ! Celui qui nous semble menaçant
ou qui nous barre la route a peut-être aussi des raisons que nous ignorons mais il ne le fait peut-
être pas pour nous nuire. Certaines personnes vivent des choses si dures humainement qu'elles
semblent effrayantes mais ce n'est peut-être que l'apparence devant une profonde humanité... Je
crois que d'une manière ou d'une autre nous sommes tous à un moment de notre vie « frappés »
par des difficultés et alors on ressent la présence de ce qu'on nomme « destin » dans son sens le
plus fatal. A ce moment précis nous nous posons des questions humaines et rentrons en contact
avec les autres de façon différente. C'est ce contact-là qui m'intéresse. Un combat commun. Ça
semble un peu tragique mais c'est sincèrement plein d'espoir !!!
Il y a l'énergie montante : l'espoir. La barre de Pole Dance est à la fois là pour mettre en valeur le
corps, mais aussi comme métaphore de la volonté de s'en tirer... dans une grande tension. Et pour
le reste de l'énergie, les fédérateurs : place aux hip hoppeurs et à la danse jazz.
Il n'y a jamais d'équilibre idéal et pourtant, par moments, chacun trouve sa place dans cet
ensemble. Il convient à mon sens de convoquer tout « l'héroïsme » et la « fantaisie » du monde,
mais dans un sens créatif, pour que le monde continue à ne pas trop mal tourner.


COMMENT TRAVAILLE T-ON ? 
Ensemble avec les différences 
Ce spectacle, c'est la rencontre avec des jeunes qui avaient déjà partagé avec moi le Festival "Passe-moi la Danse", événement que j'ai mis sur pied et que je dirige. Pour moi c'en est un prolongement créatif. On se rencontre et je regarde d'abord ce que chacun peut apporter à l'ensemble avant de chorégraphier ! Il y a un peu de la griffe de chacun, … et beaucoup de la mienne … C'est le jeu. Je pars la moitié du temps de mes gestes puis des leurs pour l'autre moitié. Je veux que ce spectacle porte la couleur de chacun, mais dégage aussi un mouvement d'ensemble. Je donne une idée globale, je regarde ce qu'ils en font, et puis, ensemble, on précise. Ensuite je recompose. Les danseurs font ainsi l'expérience de faire évoluer leur propre vocabulaire et doivent donc prendre conscience de leur corps plus précisément. Nous nous retrouvons principalement le week-end et quelques jours lors de vacances scolaires... il faut donc faire très vite pour chorégraphier et mémoriser, tout en gardant une ambiance détendue !

QUI SONT-ILS ? 
Des parcours très divers...J'ai proposé à un groupe de jeunes adolescents en danse contemporaine, Arboredanse basé à Montrésor, qui a montré sa motivation au Festival "Passe-moi la Danse". Touchée par leur énergie qui respire le collectif, l'entraide et le partage, l'image de ce groupe a orienté mes choix 
chorégraphiques. Ce sont des valeurs qui me semblent essentielles aujourd'hui, avant la technique ou la volonté de perfection. J'ai voulu tenter la rencontre entre des univers à priori très éloignés, comme avec la Pole Dance. Marie Dunot qui dirige le groupe "Parapoledance" à Tours, a formé quelques danseuses très partantes pour de nouvelles expériences ! Les autres danseurs sont des personnes qui, soit ont déjà eu des expériences professionnelles par le passé, soit veulent en faire leur métier ! 
Manuel Tible, danseur hip hop : « …d'habitude je fais du freestyle, donc je me prépare à défier les 
autres en impro, et il faut préparer beaucoup la chorégraphie et la mémoriser. Avec mon crew (groupe de danse hip hop ), on compte toujours sur les mêmes carrures rythmiques, alors que là on varie, je découvre d'autres repères temporels… La plupart des danseurs sont jeunes donc les séances sont aussi des temps de 
divertissement. Mais on est aussi capables d'être calmes dans le travail. Je m'enrichis, notamment au niveau travail corporel, c'est une sorte de formation. » 
Katharina Brehat, 
Julie Bacquet et Roxanne Pelizzari, pôle dance : 
Elsa Pernot : « La Pole Dance me semblait être assez « héroïc fantasy », du moins je l'ai rattachée facilement dans mon imaginaire. Roxanne et Julie sont deux poleuses qui souhaitent en faire un métier, curieuses de s'investir dans une création contemporaine, ce qui change l'échelle des valeurs... Qu'on passe de l'abstraction à une intention dramatique, dans ce spectacle on parle de « rythme »... C'est donc un défi ! On utilise des figures qu'elles connaissent mais je les pousse à en inventer, ce qui n'est pas évident car physiquement il y a 
des lois qui limitent les possibilités. J'entrevois dans ce premier travail-test, la possibilité d'aller beaucoup plus loin avec le temps, et de créer des formes nouvelles....dans un prochain spectacle ?! ».


Création Lumière : Jérôme Bertin 
Solistes : Katharina Brehat, Karine Ammouial, Manuel Tible 
Para Pole Dance : Roxanne Pelizzari et Julie Bacquet 
Arboredanse : Léonie Aubineau ,Valentin Aubineau, Louis Berthet, Adrien Beigneux, Emily De la Chaise, Balkis Hadra, Coline Metivier, Laura Moreau, Manuella Renard, Aline Schreiber, Yasmine Vincent 
Graphiste : El Niño (Vincent Bergerault, graffeur du Collectif Les Grabouilleurs)
Photographe : Sithi Intisane 

Les autres personnes investies : 
Jacques Dusart, organisation, coordination, président de l'AOC Musical'Est, 
Stéphane Vincent, Président d'Arboredanse, professeur du groupe Arboredanse 
Giuseppe Burrighel : assistant ponctuel d'Elsa PERNOT 
Laetitia Bontemps, Florence Doucet, Nicole Massé, Jean-Pierre Massé, Guy Romer, 
Alain Whal, de la Compagnie In-Out-Back 

LES PRINCIPAUX ACTEURS 
La ville de Montlouis-sur-Loire. 
La Ville de Montlouis-sur-Loire porte une politique culturelle forte avec la volonté de permettre à son public d’accéder à une diversité et une pluridisciplinarité des œuvres artistiques. Dans ce cadre, elle soutient des actions culturelles d’associations locales qui, par la qualité des prestations qu’elles offrent à la population, contribuent à étendre la diffusion de la culture sur le territoire communal. 
Depuis 3 ans la ville de Montlouis-sur-Loire accueille un spectacle avec l'association AOC Musical'Est dans le cadre de sa programmation culturelle.
Christophe Guillard Chef d'orchestre de l'AOC Musical'Est : 
Diplômé d'État en Formation Musicale au Cefedem de Poitiers. Enseignant la Formation musicale (FM) et le cor d'harmonie dans des écoles municipales de musique de l'agglomération tourangelle depuis 2004, il dirige également l'Orchestre d'harmonie de l'AOC Musical'Est (Montlouis-sur-Loire) composé d'une cinquantaine de musiciens. 
Parallèlement au métier d'enseignement, Christophe Guillard écrit des pièces pour orchestre d'harmonie, des pièces pour cor(s) soliste(s) et orchestre. Il est l'auteur de spectacles et chansons pédagogiques pour les classes de Formation musicale et réalise également divers projets musicaux à l'aide de la MAO (musique assistée par ordinateur). 




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